E 25 NOVEMBRE dernier, Sciences Critiques a organisé une table-ronde, à Paris, dans le cadre du Festival du livre et de la presse d’écologie, consacrée aux organismes génétiquement modifiés (OGM) et intitulée « OGM : du labo à l’assiette ». Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé à cet événement, en présence de Gilles-Eric Séralini, chercheur et professeur de biologie moléculaire à l’Université de Caen, et Bénédicte Bonzi, présidente de l’association de « veille citoyenne » Inf’OGM et membre de la commission Agriculture de l’ONG Les Amis de la Terre France.
Révélations des « Monsanto Papers », Tribunal international citoyen contre Monsanto, accords de libre-échange TAFTA et CETA, « nouveaux OGM » issus des nouvelles techniques du génie génétique, États généraux de l’alimentation en France, ré-autorisation du glyphosate en Europe… Depuis quelques mois, les OGM défraient − à nouveau − la chronique.
Technologies issues des laboratoires de recherche depuis les années 1970, les OGM se retrouvent aujourd’hui dans la nature… et jusque dans nos assiettes ! Faut-il s’en inquiéter ? Existe-t-il des risques pour les consommateurs ? Les OGM peuvent-ils nourrir le monde ? A qui profitent-ils ? Comment en est-on arrivé là ?
Ci-dessous, la vidéo de la table-ronde dans son intégralité :
En 1992, les plus grands scientifiques du monde lançaient un « avertissement à l’humanité » pour en finir avec la destruction de l’environnement. Vingt-cinq ans plus tard, force est de constater que nous n’avons pas tenu compte de leur alerte. Et bientôt, il sera trop tard. Des actions urgentes peuvent être mises en œuvrepour que l’humanité prenne le chemin de la soutenabilité. Mais le temps presse…continuer la lecture →
Si les universités et les gouvernements sont de plus en plus convaincus de la nécessité du libre accès aux publications scientifiques, de nombreux éditeurs s’accrochent à ce marché lucratif. Le mouvement du libre accès améliore la qualité de la science. Il pourrait aussi permettre aux scientifiques de se réapproprier leurs droits sur leur travail et de mettre ces droits au service du bien commun.
Il faut lutter contre les prises en charge technocratique, scientiste et, au final, économiciste, qui contraignent le mot « transition », et dont le nouveau ministère de la Transition écologique et solidaire est l’expression. Cette spécialisation n’a, en effet, d’autre but que de le plier à la loi du marché. Il ne faut rien laisser à l’ennemi et surtout pas les mots, pas même celui-ci. Nous devons, au contraire, restituer au mot « transition » sa trouble ambivalence et sa capacité à ouvrir sur l’insécurité créatrice de la vie.
Parfaitement connecté aux débats de son temps, François-Vincent Raspail n’est pas la butte-témoin d’un monde archaïque. Il est la proue d’une nouvelle critique sociale de la médecine moderne forgée dans le contexte d’aspiration démocratique et sociale des années 1840. Les questions innombrables qu’il pose ne sont pas marginales. Elles sont, au contraire, au cœur des débats sociaux générés par la constitution, après la Révolution, d’une médecine libérale et monopolistique.
La recherche scientifique peut-elle continuer plus longtemps à se soustraire à la démocratie ? Alors que « l’avenir se fabrique dans les laboratoires », comme le rappelle Jacques Testart, la toute-puissance croissante de la science n’est contrecarrée par aucun contre-pouvoir citoyen. Pourtant, des procédures démocratiques existent − comme les « conventions de citoyens » − pour orienter les développements technoscientifiques dans le sens de l’intérêt général. Rencontre avec un biologiste, « critique de science », défenseur de l’« humanitude ».
En février dernier, l’Assemblée Nationale a adopté une déclaration de principe relative à la science et au progrès dans la République. Cette déclaration intervient dans un contexte social où la confiance dans les vertus de la science est remise en cause. Ce texte, qui n’a aucune valeur législative, mais seulement une portée politique et doctrinale, apparaît ainsi pour ce qu’il est : un rappel à l’obligation de la foi dans la science.
Le 22 avril dernier, à Paris, comme dans plusieurs centaines d’autres villes dans le monde, une « Marche pour les sciences » a réuni des milliers de personnes. Revendiquée, par ses organisateurs, comme une « mobilisation citoyenne », cette marche devait permettre de « renouer le dialogue » entre les chercheurs et les citoyens. Pari gagné ? Et après ?
Quelle place et quel rôle les candidat-e-s à l’élection présidentielle réservent-ils à la science ? Dans le contexte social et écologique actuel, les enjeux sociétaux soulevés par la recherche scientifique et le développement technologique font-ils partie de leurs priorités politiques ? Et, si oui, pour quel(s) projet(s) de société ? Sciences Critiques décrypte les programmes des candidat-e-s concernant l’énergie, la santé et le numérique, en donnant également la parole aux scientifiques et aux citoyen-ne-s.
Nucléaire, énergies renouvelables, transition et mix énergétiques, etc. Cause principale du dérèglement climatique en cours, l’exploitation des ressources d’énergie fossile (pétrole, charbon et gaz) est à terme condamnée. Quelles sont, d’après les candidat-e-s, les solutions alternatives concrètes et durables à mettre en œuvre, dès la prochaine mandature, pour répondre aux enjeux que pose déjà une consommation énergétique française et mondiale grandissante ?