« La science est une chose trop importante pour être laissée entre les mains des seuls savants. » (Carl E. Sagan)

Le malaise grandissant des doctorants en sciences sociales

Le malaise grandissant des doctorants en sciences sociales

Confinements, fermeture des établissements universitaires, télétravail : la crise politico-sanitaire engendrée en France par la circulation du coronavirus en mars 2020 a marqué une année universitaire particulièrement difficile pour les étudiants et les doctorants. En novembre 2021, l’Observatoire national de la vie étudiante notait que « l’appréciation par les étudiants de leurs conditions de vie et d’études s’est clairement dégradée en 2020-2021. » En réalité, le malaise général des étudiants, et notamment des doctorants, était déjà bien ancré depuis plusieurs années, au-delà de la crise du Covid-19.

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endant mes six ans de thèse, ça a été un véritable calvaire. On nous dit qu’on est les élites intellectuelles de la nation, pourtant on souffre d’une grande insécurité ! On nous fait vite comprendre que l’on est un petit rouage insignifiant », témoigne, sous anonymat, Salvo*, ancien doctorant venu d’Italie pour étudier les sciences politiques à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

« Même sous anonymat les gens ont peur de parler, poursuit Salvo. Vous savez, la recherche c’est un petit milieu… » : il fait partie des 71 200 doctorants inscrits dans une université française[1]– Retrouvez les statistiques globales sur le doctorat en France : « L’état de l’emploi scientifique en France », rapport 2018 du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la … Continue reading. Ces dernières années, entre malaise psychologique et insécurités structurelles, les doctorants se voient confronter à des difficultés de plus en plus importantes.

 

Ces dernières années, entre malaise psychologique et insécurités structurelles, les doctorants se voient confronter à des difficultés de plus en plus importantes.

 

« Dans nos représentations culturelles, les doctorants sont jeunes, ils remuent, ils vont bien », analyse Jean-Christophe Maccotta, psychiatre et responsable du pôle de prise en charge des étudiants à l’Institut Montsouris de Paris. Pourtant, « ils sont dans une zone grise en termes d’encadrement à l’université : les chercheurs sont relativement bien encadrés, les étudiants aussi, mais dans les représentations, les doctorants ne sont ni l’un ni l’autre. Et depuis une dizaine d’années, leur situation physique et mentale semble empirer. »

Pour Chloé Léonardon, en deuxième année de doctorat en sciences du langage à l’université de Nanterre, « les représentations sociales du doctorat sont valorisantes, pourtant notre réalité quotidienne nous dévalorise : précarité, ennui, solitude ».

Le monde de la recherche bénéficie encore d’une image noble, où chercheurs et doctorants créent du savoir dans un microcosme éloigné des tumultes qui traversent la société. Pour Mathis*, inscrit en deuxième année de thèse de littérature française à la Sorbonne, l’ennui et la lassitude d’accomplir des tâches peu intéressantes tiennent pourtant une place importante dans son quotidien : « On nous utilise souvent comme des variables d’ajustements par les directeurs de thèse, qui nous font faire ce qu’ils ne veulent pas faire. On en remplit du tableau Excel ! »

 

TRAVAILLER POUR FINANCER SES ETUDES

 

Adeline*, doctorante en psychologie à l’université de Lille, couple à son travail de thèse un emploi d’assistante d’éducation en lycée (18 heures par semaine) pour s’en sortir. « C’est difficile d’avoir la concentration intellectuelle suffisante entre mon travail de pionne et ma recherche, indique-t-elle. En 2016, j’ai pété un plomb et fait un blocage : impossible de pouvoir poursuivre ma recherche. »

Adeline fait partie des 60 % de doctorants en Sciences humaines et sociales (SHS) sans financement, un taux qui ne fait qu’augmenter depuis quinze ans et qui engendre une baisse des inscriptions dans ces domaines de recherche[2]– Il s’observe une diminution de 17 % des inscriptions en thèse en Sciences humaines et sociales (SHS) entre 2009 et 2016, alors que le taux est légèrement en hausse dans les Sciences … Continue reading. Car cette situation oblige une bonne partie d’entre eux à avoir recours à un travail extérieur.

 

 

En revanche, dans les sciences techniques et naturelles (STN), 90 % des thésards décrochent un financement. Des circonstances qui façonnent une recherche à deux vitesses, où les doctorants en SHS sont de moins en moins financés, le potentiel d’application industrielle et commerciale de leur recherche étant plus restreint que dans les STN.

Ambre*, doctorante en sciences du vivant à Montpellier et membre de la Confédération des jeunes chercheurs (CJC) a, elle aussi, fait les frais de l’absence de financement. « Je me suis inscrite en thèse en 2014. Mon directeur m’a dit qu’on trouverait des financements par la suite. Ça n’a jamais été le cas, j’ai dû travailler en parallèle pour gagner ma vie », témoigne-t-elle.

En 2016, face à l’enlisement de la situation, elle décide de quitter son laboratoire et de suspendre sa thèse : « J’ai subi, je crois, la mégalomanie de mon directeur de thèse, qui a cherché à ce que je m’inscrive rapidement en thèse à ses côtés. Il avait une douzaine de doctorants [la limite légale étant fixée à six, NDLR] mais pour lui, nous ne sommes que des prête-noms plus ou moins abandonnés à notre sort. »

 

UN FORT BESOIN D’ENCADREMENT

 

Pour Chloé Léonardon, « le besoin d’un cadre est l’un des premiers à se faire ressentir quand on arrive en thèse », mais « l’héritage de la recherche, c’est son absence – surtout dans les sciences sociales ». « Aujourd’hui, les doctorants sont plus demandeurs d’un cadre dont l’inexistence suscite tout un tas de problèmes », résume Justine Le Floc’h, à l’occasion d’un atelier qu’elle co-anime avec la revue Traits d’union, consacré à des discussions entre doctorants autour de leurs expériences de thèse.

 

En Sciences humaines et sociales, la recherche en elle-même s’apparente plus à un exercice d’érudition solitaire que partout ailleurs.

 

Sandrine Graf, doctorante en linguistique à Paris 3 Sorbonne-Nouvelle, tempère l’analyse : « Il y a un cadre quand cela arrange l’université ; pour avoir des indicateurs de performances et autres, par exemple. Mais en termes d’accompagnement dans son travail ou de problème de santé, on peut vite se sentir seul. »

Un cadrage qui diffère sensiblement entre les STN et les SHS[3]– « [En SHS], l’absence de cadre contractuel, de statut dans une équipe, de délai, et d’engagement significatif du laboratoire sur le sujet de thèse peut renforcer le sentiment de … Continue reading. « Pour les premières, il y a la tendance à avoir un bureau, un laboratoire ; bref, un lieu de sociabilité. Dans les sciences humaines, c’est bien plus rare, il faut parfois se battre pour avoir à disposition ne serait-ce qu’une petite pièce pour travailler ensemble. Et la recherche en elle-même s’apparente plus à un exercice d’érudition solitaire que partout ailleurs », explique Catherine Rideau-Kikuchi, jeune maître de conférence en Histoire à l’Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines.

 

DES ÉTUDES SUR LA SANTÉ DES DOCTORANTS INEXISTANTES EN FRANCE

 

Selon Dominique Monchablon et Catherine Brébant, respectivement psychiatre et chef de service au Relais étudiants lycéens (REL) de Paris et psychologue clinicienne à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, « l’isolement et la désocialisation sont les dangers premiers des doctorants. Mais les difficultés qu’ils rencontrent sont souvent hétérogènes et cumulées » : isolement, crise d’identité, représentations biaisées du travail du chercheur, perte de sens de la recherche[4]– Lire la tribune libre de Jacques Testart, Pourquoi et comment être « critique de sciences » ?, 16 février, 2015., tendance à une thèse encyclopédique – surtout en SHS –, incompréhension par les proches de la réalité du doctorat, relation ambiguë au directeur de thèse – possible surinvestissement et dépendance émotionnelle –, le tout menant assez souvent à des burn-out, des dépressions et, plus rarement, à des tentatives de suicide.

Pour Christophe Ferveur, psychologue clinicien au REL de Paris et président du réseau RESPETT (Réseau de soins psychiatriques et psychologiques pour les étudiants), il y a urgence à mieux les prendre en charge : « Nous savons que 75 % des troubles psychiatriques démarrent entre 15 et 24 ans » et que les étudiants ont une prévalence de l’état dépressif de 14 %, contre 9 % pour la population française[5]– Étude de l’Observatoire de la vie étudiante de 2018 « Repères sur la santé des étudiants ». Première enquête de ce genre basée sur l’analyse de 18 875 questionnaires remis à des … Continue reading.

 

l’isolement et la désocialisation sont les dangers premiers des doctorants.

 

« Nous voyons qu’avec l’avancement dans les études, les étudiants ont de plus en plus besoin de suivi psychologique, alors qu’on aurait été en droit d’imaginer l’inverse », poursuit Dominique Monchablon.

Cependant, l’Université française fait montre d’un manque criant d’études concernant la santé de ses doctorants. Comme l’écrit Pascale Haag, chercheuse en psychologie de la santé à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) : « Les études afférentes à la santé physique et mentale des jeunes chercheurs en fin de cursus universitaire que sont les doctorants sont inexistantes en France[6]– Pascale Haag, « Stress perçu et santé physique des doctorants dans les universités françaises », p.3. Revue Pratiques psychologiques (2017). ».

Le peu d’études menées à l’étranger montrent pourtant des résultats inquiétants. En Belgique, une étude menée sur 3 600 doctorants à l’université de Gand nous apprend qu’un tiers des doctorants serait susceptibles de développer des troubles psychiatriques au cours de leur thèse, et 52 % d’entre eux déclarent souffrir de stress[7]– « PhD students face significant mental health challenges », revue Sciences, 4 avril 2017. .

 

 

Lorsque des difficultés sont rencontrées dans le travail de thèse, « il est souvent difficile d’en parler à son directeur de thèse, car c’est souvent notre juge, témoigne Sandrine Graf. Avec les autres doctorants en linguistique, on ne parle pas de nos problèmes parce que c’est la compétition entre nous. Et avec notre famille, il y a souvent une incompréhension de ce que l’on vit. »

Les services de soutien psychologique pour les étudiants sont bien souvent les seuls espaces d’aide pour les doctorants. Armand*, ex-doctorant et président d’une association doctorale nationale, témoigne, face au suicide d’une doctorante en 2019, de la réaction d’incompréhension de la famille concernant ce geste. « En effet, quand il y a un risque suicidaire majeur, souligne Catherine Brébant, les parents tombent des nues car les étudiants protègent de leur état la famille et surtout les parents ».

Selon Jean-Christophe Maccotta, la souffrance des doctorants, en plus d’être silencieuse, est particulièrement intériorisée : « C’est moi qui suis mauvais »,  « je dois y arriver, car les autres y arrivent bien » sont des phrases qui reviennent souvent à la bouche des doctorants.

 

Pour les cliniciens au contact des doctorants, le malaise est bel et bien grandissant et les moyens d’y faire face manquent cruellement.

 

Pourtant, pour Sylvie Pommier, directrice du collège doctoral de l’université de Paris-Saclay, s’appuyant sur l’enquête annuelle menée au sein des 20 écoles doctorales de son université, déclare : « La situation est moins noire que ce que l’on peut en penser. Les doctorants ayant répondu à l’enquête[8]« Conditions d’activité et satisfaction des doctorants », enquête 2019 de l’université de Paris-Saclay, dirigée par Sylvie Pommier. [1 220 sur 5 500, soit 22 % des doctorants, NDLR] se montrent généralement satisfaits du déroulement de leur thèse. » Une enquête à pondérer pour au moins deux raisons : le taux plus élevé de thèses financées que la moyenne nationale au sein de cette université et la faible proportion de doctorants en Sciences humaines et sociales (800 doctorants sur 5 400 au total).

Pour les cliniciens au contact des doctorants, le malaise est bel et bien grandissant et les moyens d’y faire face manquent cruellement. « Les BAPU [Bureau d’aide psychologique universitaire, NDLR] sont saturés et nous savons qu’il n’y aura pas de moyens supplémentaires », déplore Jean-Christophe Maccotta.

Une saturation sur tous les fronts : les délais d’attente en BAPU oscillent désormais entre quatre et six mois ; dans les SIUMPPS (Service Interuniversitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé), ils sont de six à huit semaines alors qu’il y a une décennie, ils ne dépassaient pas les 15 jours, selon Christophe Ferveur. « C’est tout bonnement scandaleux, déplore-t-il. D’autant plus parce qu’on sait que si l’on loupe l’accueil du thésard, la personne ne revient pas. Aujourd’hui, notre demande est simple : il nous faut des moyens ».

 

UNE TRANSFORMATION EN PROFONDEUR
DE L’UNIVERSITÉ

 

Aux causes subjectives qu’analysent les cliniciens, « il faut y mêler des conditions objectives pour expliquer le malaise des doctorants », selon Frédérick Lemarchand, professeur de sociologie à l’université de Caen.

Historiquement, les SHS se structurent au niveau universitaire dans les années 1980 et vont importer les codes des doctorats menés en « sciences dures » : thèse en trois ans, grande spécialisation du domaine de recherche, financement par projet[9]– Lire la tribune libre collective, Pour un droit à la recherche, 30 décembre 2017..

D’autre part, le néolibéralisme[10]– Lire la tribune libre de Christian Laval, La sociologie contre le néolibéralisme, 28 février 2017. transforme en profondeur l’université : internationalisation de la concurrence des universités – mesurée par le classement de Shanghai – et des étudiants entre eux, concentration des universités, réduction du financement public de l’enseignement supérieur et de la recherche, privatisation de la recherche, bureaucratisation[11]– Lire la tribune libre d’Eric Berr et Léonard Moulin, La mise en marché de l’Université, 24 janvier 2017. et sur-spécialisation du travail sont quelques traits saillants qui touchent de plein fouet les universités et les doctorants, selon Frederick Lemarchand.

 

Le climat imposé dans les universités par les réformes des gouvernements successifs se fait ressentir de plein fouet par les doctorants.

 

À l’échelon européen, le processus de Bologne amorcé en 1998 visant à uniformiser les systèmes d’études supérieures européens et la réforme Licence-Master-Doctorat de 2002 en sont les premiers jalons.

En France, du projet de loi Devaquet de 1986 à la loi ORE (dite Orientation Réussite des Étudiants) votée en 2018, « l’Université est réformée pour devenir un peu plus la courroie de distribution du Capital : le savoir est traité comme une marchandise comme une autre », analyse Robi Morder, politologue et historien des mouvements lycéens et étudiants. Le malaise structurel qui en résulte en devient de plus en plus visible.

 

 

Titularisation des professeurs et rémunération en baisse depuis 20 ans, diminution des dépenses publiques par étudiants[12]– Les budgets du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a augmenté de 10 % entre 2009 et 2019, mais le nombre d’étudiants a augmenté de 20 % sur la même période : … Continue reading, explosion des vacations rétribuées en dessous du SMIC et souvent payées en retard (jusqu’à huit mois après)[13]– Pour plus de détails, se référer au document publié début 2019 par le collectif de précaires de l’ESR : « La précarité dans la recherche publique, l’éléphant en voie d’expansion … Continue reading, etc. Le climat imposé dans les universités par les réformes des gouvernements successifs se fait ressentir de plein fouet par les doctorants.

« J’ai débuté ma thèse en me disant que je serai tranquille une fois l’avoir obtenue, mais en fait ce sera seulement un début pour obtenir un poste : je ne vois pas d’horizon souhaitable », déplore Mathias Bourdin. Le plus insidieux pour Adeline Chevalier, « c’est que notre sérieux va être jugé en fonction de nos capacités à adhérer à ces règles du jeu qui dégradent l’institution et la qualité scientifiques. Nous sommes dans une forte dissonance cognitive qui plonge un certain nombre d’entre nous au bord du craquage. »

Un climat de compétition qu’a encore intensifié pour les années à venir la dernière Loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), adoptée en décembre 2020. Une loi dont Antoine Petit, actuel président-directeur général du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), était l’un des architectes et qu’il décrit comme « une loi ambitieuse, inégalitaire ; oui, inégalitaire, une loi vertueuse et darwinienne, qui encourage les scientifiques, équipes, laboratoires, établissements les plus performants à l’échelle internationale.[14] – Propos qu’il a tenu lors de son allocution à la cérémonie des 80 ans du CNRS, à Paris, le 26 novembre 2019. »

* Les prénoms ont été modifiés.

Gary Libot, journaliste / Sciences Critiques.

References

References
1 – Retrouvez les statistiques globales sur le doctorat en France : « L’état de l’emploi scientifique en France », rapport 2018 du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
2 – Il s’observe une diminution de 17 % des inscriptions en thèse en Sciences humaines et sociales (SHS) entre 2009 et 2016, alors que le taux est légèrement en hausse dans les Sciences techniques et naturelles (STN), ibid., p.47.
3 – « [En SHS], l’absence de cadre contractuel, de statut dans une équipe, de délai, et d’engagement significatif du laboratoire sur le sujet de thèse peut renforcer le sentiment de solitude et la démotivation », comme le remarque à de nombreuses reprises Maria Bonnafous-Boucher dans son rapport « Eléments de débat pour le doctorat en Sciences humaines et sociales » (SHS) pour l’Athena (Alliance nationale des sciences humaines), octobre 2019, p.33.
4 – Lire la tribune libre de Jacques Testart, Pourquoi et comment être « critique de sciences » ?, 16 février, 2015.
5 – Étude de l’Observatoire de la vie étudiante de 2018 « Repères sur la santé des étudiants ». Première enquête de ce genre basée sur l’analyse de 18 875 questionnaires remis à des étudiants.
6 – Pascale Haag, « Stress perçu et santé physique des doctorants dans les universités françaises », p.3. Revue Pratiques psychologiques (2017).
7 – « PhD students face significant mental health challenges », revue Sciences, 4 avril 2017.
8 « Conditions d’activité et satisfaction des doctorants », enquête 2019 de l’université de Paris-Saclay, dirigée par Sylvie Pommier.
9 – Lire la tribune libre collective, Pour un droit à la recherche, 30 décembre 2017.
10 – Lire la tribune libre de Christian Laval, La sociologie contre le néolibéralisme, 28 février 2017.
11 – Lire la tribune libre d’Eric Berr et Léonard Moulin, La mise en marché de l’Université, 24 janvier 2017.
12 – Les budgets du ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche a augmenté de 10 % entre 2009 et 2019, mais le nombre d’étudiants a augmenté de 20 % sur la même période : d’où une baisse de 10 % par étudiant. Lire l’article paru le 12 octobre 2017 sur le blog de Thomas Piketty hébergé sur le site du journal Le Monde.
13 – Pour plus de détails, se référer au document publié début 2019 par le collectif de précaires de l’ESR : « La précarité dans la recherche publique, l’éléphant en voie d’expansion ».
14 – Propos qu’il a tenu lors de son allocution à la cérémonie des 80 ans du CNRS, à Paris, le 26 novembre 2019.

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