L’avènement de ChatGPT a suscité beaucoup de réactions et de questionnements, de craintes ou d’espoirs, chez les spécialistes comme chez les citoyens. Dans ce contexte, l’Association française contre l’intelligence artificielle (AFCIA) et Sciences Critiques ont décidé d’organiser un débat éclairé, multidisciplinaire et contradictoire entre spécialistes, chercheurs et citoyens. Ce débat prendra la forme de plusieurs tables-rondes suivies de débats avec le public.
La première de ces rencontres a pour thème : « L’intelligence artificielle et l’avenir du travail ». Elle a eu lieu le jeudi 13 juin dernier, à Paris, au Centre international de culture populaire (CICP), 21 ter rue Voltaire, dans le 11ème arrondissement, de 19h30 à 21h30.
En présence de :
– Eve Saint-Germes, enseignante-chercheuse en gestion des ressources humaines à l’Université de Côte d’Azur.
– Patrick Albert, chercheur et entrepreneur, pionnier de l’intelligence artificielle en France, ayant travaillé chez Bull et IBM, ancien administrateur de l’Association française pour l’intelligence artificielle (AFIA).
– Nicolas Blanc, délégué syndical CFE-CGC, secrétaire national à la Transition économique et au digital.
E 6 NOVEMBRE 2021, Sciences Critiques a organisé, à l’occasion de son anniversaire, une journée de conférences-débats, à Paris, consacrée à la critique des sciences du XXIème siècle et intitulée : « Déconfinons les sciences ! » Plus de 80 personnes ont participé à cet événement-anniversaire, en présence de Jacques Testart, Jean-Marc Lévy-Leblond, Annie Thébaud-Mony, Jean-Michel Hupé, Jean-Marie Vigoureux, Renaud Debailly, Pierre Bourlier et Tanguy Fardet.
Alors que la crise du Covid-19 et, plus globalement, la crise écologique contemporaine mettent en lumière la nécessité d’une – nouvelle – critique des sciences, des technosciences et des nouvelles technologies, en idées comme en actes, cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur la place et le rôle de la recherche et des scientifiques (experts comme chercheurs) dans le contexte actuel ; un contexte marqué notamment par de nombreuses luttes écologistes et sociales. Héritière d’une histoire longue, et pour le moins méconnue, la critique de(s) sciences doit aujourd’hui se repenser pour affronter les défis du XXIème siècle.
LE 24 NOVEMBRE DERNIER, Sciences Critiques a organisé une conférence-débat, à Paris, dans le cadre du Festival du livre et de la presse d’écologie (Felipé), consacrée à l’« intelligence » des plantes et intitulée : « L’intelligence végétale pour repenser radicalement notre (rapport au) monde ? ».
Près de 80 personnes ont participé à cet événement, en présence de François Bouteau, biologiste, maître de conférences à l’Université Paris 7-Denis Diderot, et Quentin Hiernaux, philosophe, chercheur au Fonds National Belge de la Recherche Scientifique (FNRS), coordinateur de l’ouvrage Philosophie du végétal (Éditions Vrin, 2018).
> Ci-dessous, l’enregistrement sonore de la table-ronde animée par Anthony Laurent dans son intégralité (1h 24′ 37″) :
E 29 MAI dernier, Sciences Critiques a organisé deux conférences-débats, à Paris, consacrées à la technocritique et intitulées : « Pourquoi (et comment) critiquer la technologie à l’heure de la crise sociale et écologique ? Pour l’émergence d’une communauté technocritique ! ».
Près de 200 personnes ont participé à cet événement, en présence de : Jean-Baptiste Fressoz (historien), François Jarrige (historien), Alain Gras (socio-anthropologue), Paul Jorion (socio-anthropologue), Joël Decarsin (professeur et militant associatif), Célia Izoard (journaliste et activiste) et Cédric Biagini (éditeur).
Avec eux, nous avons abordé, entre autres sujets, l’histoire du mouvement technocritique en Europe, les imaginaires du progrès technique, l’apparition de l’Anthropocène comme conséquence de la « démesure technicienne », les effets et les méfaits du techno-capitalisme et enfin la nécessité de faire émerger une communauté technocritique aujourd’hui, à travers notamment le projet politique alternatif de la décroissance, l’action directe contre les machines ou encore le retour à une véritable culture humaniste.
Depuis quelques années, le transhumanisme fait l’objet d’une hyper-médiatisation. Bon nombre d’articles de presse, de livres, de reportages, de documentaires, etc., lui sont régulièrement consacrés. Or, cette sur-médiatisation engendre une fascination pour l’idéologie transhumaniste en même temps qu’une banalisation de ses thèses. Dans ce contexte, Sciences Critiques propose une analyse critique − c’est-à-dire « clinique », rationnelle et désintéressée − des multiples enjeux (socio-politiques, économiques, technoscientifiques, anthropologiques, civilisationnels, etc.) soulevés par le transhumanisme, en décryptant les arguments avancés par ses pourfendeurs et ses promoteurs. continuer la lecture →
D’où vient le transhumanisme ? Sur quels terreaux idéologiques prospère-t-il ? Quelles en sont les influences et les références politiques et culturelles ? Quel rôle ont joué la cybernétique après la Seconde Guerre mondiale et la contre-culture hippie dans les années 1960-1970 ? Avec l’historien Franck Damour, nous abordons dans cette émission l’histoire récente du transhumanisme ainsi que ses fondements imaginaires et ses représentations culturelles.
En quoi consistent les recherches dans les domaines convergents des nanotechnologies, des biotechnologies, de l’intelligence artificielle et des neurosciences (NBIC) ? Quels en sont les risques ? Les transhumanistes jouent-ils aux apprentis-sorciers ? Avec les scientifiques critiques Jacques Testart et François Berger, nous dressons dans cette émission un état des lieux des recherches en cours, tout en questionnant la responsabilité des chercheurs.
Le transhumanisme est-il une impérieuse nécessité ? L’être humain est-il à ce point médiocre qu’il faille impérativement l’« augmenter » ? Les « faiblesses » de l’homme sont-elles une erreur de la nature ? Et les citoyens, ont-ils leur mot à dire ? Avec l’ancien député écologiste Noël Mamère et le philosophe et psychanalyste Miguel Benasayag, nous nous penchons dans cette émission sur la place et le rôle du politique, de la législation, de la démocratie et de l’éthique face au transhumanisme, tout en en dessinant les alternatives possibles.
8 JUIN dernier, Sciences Critiques a organisé une soirée-débat, à Paris, consacrée au transhumanisme et intitulée « Le transhumanisme, entre critiques et résistances ». Plus de 80 personnes ont participé à cet événement, en présence de Roland Gori (psychanalyste), Jean-Michel Besnier (philosophe), Philippe Borrel (réalisateur), Anne-Laure Boch (neurochirurgien), Cédric Sauviat (polytechnicien) et Sarah Dubernet (infirmière).
Né de la convergence des nanotechnologies, des biotechnologies, des technologies de l’information et des sciences cognitives (NBIC), le projet transhumaniste, qui vise à « augmenter » l’être humain − voire à le remplacer par un post-humain −, se développe imperceptiblement et insidieusement au cœur des laboratoires et des start-ups des pays industrialisés, de la Silicon Valley (Etats-Unis) à la Chine, en passant par l’Europe.
Or, cette idéologie, cette « nouvelle religion » (Laurent Alexandre), qui tend à bouleverser le devenir de l’humanité, progresse sans qu’aucun débat démocratique et citoyen n’ait jamais eu lieu.
Face au déferlement incontrôlé du transhumanisme et aux enjeux (socio-politiques, économiques, technoscientifiques, anthropologiques, civilisationnels, etc.) qu’il soulève, l’élaboration collective et la diffusion de réflexions éthiques et d’une véritable pensée critique sont devenues aujourd’hui une nécessité − voire une urgence politique − pour initier et nourrir le débat démocratique et citoyen. continuer la lecture →
E 25 NOVEMBRE dernier, Sciences Critiques a organisé une table-ronde, à Paris, dans le cadre du Festival du livre et de la presse d’écologie, consacrée aux organismes génétiquement modifiés (OGM) et intitulée « OGM : du labo à l’assiette ». Plus d’une cinquantaine de personnes ont participé à cet événement, en présence de Gilles-Eric Séralini, chercheur et professeur de biologie moléculaire à l’Université de Caen, et Bénédicte Bonzi, présidente de l’association de « veille citoyenne » Inf’OGM et membre de la commission Agriculture de l’ONG Les Amis de la Terre France.
Révélations des « Monsanto Papers », Tribunal international citoyen contre Monsanto, accords de libre-échange TAFTA et CETA, « nouveaux OGM » issus des nouvelles techniques du génie génétique, États généraux de l’alimentation en France, ré-autorisation du glyphosate en Europe… Depuis quelques mois, les OGM défraient − à nouveau − la chronique.
Technologies issues des laboratoires de recherche depuis les années 1970, les OGM se retrouvent aujourd’hui dans la nature… et jusque dans nos assiettes ! Faut-il s’en inquiéter ? Existe-t-il des risques pour les consommateurs ? Les OGM peuvent-ils nourrir le monde ? A qui profitent-ils ? Comment en est-on arrivé là ?
Ci-dessous, la vidéo de la table-ronde dans son intégralité :