Toute personne qui entend relativiser la vérité des sciences modernes se trouve aussitôt accusée de relativisme, d’obscurantisme, de trahison des Lumières. Pour comprendre que les choses sont plus complexes, nous devons revenir sur ce qu’est la science, pour préciser dans quelle mesure l’universalité du vrai se trouve en réalité bornée, de diverses manières.
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E vrai ne s’impose-t-il pas avec la même force toujours et partout, pour qui sait le voir ? « La » science semble en effet impliquer « la » rationalité, universelle, éternelle.
L’histoire des sciences se ramène donc à l’histoire des progrès dans notre connaissance du vrai.
C’est ce qu’on constate chez des auteurs comme Marcel Gauchet[1]− Marcel Gauchet, Le désenchantement du monde, Gallimard, 1985. / , ou Louis Dumont[2]− Louis Dumont, Homo Aequalis – Essais sur l’individualisme, TEL-Gallimard, 1985 (Ed. Orig. 1977) ; Homo Aequalis II, Gallimard, 1978. / , ou même Marx[3]− Marx soutient que le rapport industriel à la nature est le rapport « générique » (ou : universel) de l’homme à la nature. Karl Marx, L’idéologie allemande, Éditions … Continue reading, qui expliquent que la science est l’émergence de la rationalité comme telle, à partir de ce qui n’est pas elle : les croyances, la tradition, la religion, etc.
C’est pour cette raison que toute personne qui entend relativiser la vérité des sciences modernes se trouve aussitôt accusée de relativisme, d’obscurantisme, de trahison des Lumières.
Pourtant ce récit est trop simpliste. Les choses sont plus complexes qu’elles n’en ont l’air.
la science moderne fait l’objet de critiques qui ne sont ni obscurantistes ni religieuses.
Pour le comprendre, nous devons tout d’abord revenir sur ce qu’est la science, pour préciser dans quelle mesure l’universalité du vrai se trouve en réalité bornée, de diverses manières.
A partir de là, nous pouvons pointer les spécificités de la science moderne, ce qui permet de comprendre pourquoi elle fait l’objet de critiques qui ne sont ni obscurantistes ni religieuses, car en réalité elles ne sortent ni de la science, ni de l’universel, quand ceux-ci sont bien compris.
QU’EST-CE QUE LA SCIENCE ?
Remarquons tout d’abord avec Whitehead[4]− Alfred North Whitehead est un épistémologue anglais, auteur notamment avec Bertrand Russell des Principa Mathematica (1913). Il est aussi l’auteur de Processus et réalité, un important … Continue reading qu’il existe trois critères de vérité : l’adéquation (la chose est conforme à sa description), la logique (les mathématiques et le langage notamment) et l’authenticité (les valeurs identifiées sont les vraies valeurs).
Les trois ne se recouvrent pas complètement. L’ordre du monde ne peut pas être intégralement tiré de la logique : il doit être observé, même s’il existe une interaction entre les deux, par exemple entre mathématiques et physique. Dans l’ordre de l’adéquation, c’est l’observation empirique qui a le dernier mot.
A partir de là, on peut remarquer avec Sandra Harding[5]− Sandra Harding, « La science moderne est-elle une ethnoscience ? », Roland Waast (Dir.), Les sciences au Sud – États des lieux, Orstom, 1996. / que l’universalité de la science peut se dire de différentes manières, ce qui en limite le sens.
Que le Mont Everest ait 8 848 mètres est faux de nos jours, car la montagne a grandi. Mais cela a été vrai.
Certaines vérités sont situées, elles n’existent qu’à un endroit, voire une date donnée. Elles sont relatives à une histoire et une géographie qui évoluent.
Que le Mont Everest ait 8 848 mètres est faux de nos jours, par exemple, car la montagne a grandi. Mais cela a été vrai.
De même, chaque culture a ses règles de politesse ou ses méthodes éducatives. Chaque contexte historique ou géographique possède ses spécificités.
C’est vrai aussi de la logique, qui repose sur des axiomes indémontrables donnant naissance à des ensembles logiques qui ne sont que partiellement compatibles entre eux.
D’autres vérités sont universelles parce qu’elles suscitent un intérêt universel, comme par exemple la démocratie ou les Droits de l’Homme, ou, de nos jours, la quête d’un moyen pour stocker l’électricité.
On pourra objecter que le second point relève plus de la technique que de la science. Pourtant, il n’y a pas de programme de recherche scientifique qui ne soit justifié, en amont, par des considérations générales sur l’opportunité de mener telle ou telle recherche plutôt que telle autre.
L’épistémologue Karl Popper considérait même que la science se distingue de la métaphysique par la réalité de son efficacité pratique.[6]− Karl Popper, Conjectures et réfutations, Payot, 1985 (Ed. Orig. 1963) ; La connaissance objective, Complexe, 1978 (Ed. Orig. 1972). /
« L’utile » ne se ramène pas au seul économique. La science s’intéresse à toutes sortes de problèmes qui n’ont pas d’intérêt direct pour la production : les mœurs des nobles au Moyen-âge, le comportement des fourmis rouges en Amérique Centrale, l’influence des dotations des partis politiques sur les résultats des élections, etc.
Les sciences sont diverses, et s’il n’existe pas de science sans méthode, il n’existe pas non plus de méthode universelle.
Chaque fois, cela répond utilement à un souci de connaître, car comme le souligne Aristote, l’être humain est un animal qui a naturellement besoin de savoir.
L’utile est donc ici à entendre en un sens très large d’intérêt, de tout ce qui peut contribuer à un besoin de sens.
Ajoutons enfin que les sciences sont diverses, et s’il n’existe pas de science sans méthode, il n’existe pas non plus de méthode universelle.
La science est le produit d’une activité dédiée, dans toutes les cultures, qui vise à obtenir une vérité qui s’impose à tous dans l’expérience.
Elle se distingue en cela de l’un des sens de la religion, la métaphysique, qui renvoie à tout ce qui n’est pas expérimentale de manière universelle.
L’UNIVERSALITÉ DE LA SCIENCE MODERNE
Sandra Harding observe que la science moderne a exagéré son universalisme. Les témoignages sont nombreux.
L’anthropologie développée notamment par Dumont a dénié aux peuples « étudiés » toute capacité intellectuelle propre, souvent en lien avec l’entreprise coloniale.
Quoi de mieux, en effet, pour justifier la « mission civilisatrice » que de soutenir que les sociétés colonisées étaient irrationnelles et qu’il fallait leur apporter le progrès. Cela vaut dans tous les domaines de la connaissance.
L’écologue Palayanoor Sivaswamy Ramakrishnan[7]− Palayanoor Sivaswamy Ramakrishnan, Ecology and sustainable development, National Book Trust, 2011, 2nd Édition, 2008. / (2001), une sommité mondiale dans ce domaine, évoque par exemple l’existence d’un savoir écologique traditionnel.
Quoi de mieux pour justifier la « mission civilisatrice » que de soutenir que les sociétés colonisées étaient irrationnelles et qu’il fallait leur apporter le progrès.
Il estime que les 600 communautés ethniques abritées par l’Inde intègrent soixante-seize espèces d’animaux et 7 500 plantes sauvages dans leur médecine, utilisent 500 plantes à titre de fibres, 400 pour le fourrage, 300 comme pesticides. Un grand nombre d’espèces ont un potentiel commercial.
A propos des analyses qu’il a conduites sur les systèmes agroforestiers « traditionnels », P.S. Ramakrishnan note que les rendements économiques et énergétiques sont souvent très élevés.
Les régions de « prudence écologique » montrent une relation symbiotique très étroite entre les écosystèmes biophysiques et les systèmes sociaux. Certaines espèces jouant un rôle socio-écologique clé.
D’où viennent ces « bonnes pratiques » ? P.S. Ramakrishnan estime que les concepts « d’espèce sacrée », de « bois sacré » et de « paysage sacré » représentent différentes étapes de sélection sociale. Ce qui paraissait irrationnel s’avère rationnel.
Les études postcoloniales ont aussi montré que les arrangements institutionnels modernes n’étaient pas les seuls possibles.
Alors que la France ou les Etats-Unis mettent en avant le caractère séculier de leurs institutions politiques, au motif de la séparation entre l’Église et l’État, les choses ne sont pas aussi claires qu’elles paraissent, quand elles sont confrontées avec un pays comme l’Inde où il n’existe pas d’institution cléricale centralisée.
Vu d’Inde, il est curieux que ce soit sur la Bible que le Président des Etats-Unis prête serment, et non, par exemple, sur le drapeau du pays.
De même, on ne peut pas manquer de voir, depuis l’Inde, ce que les conflits autour de la « laïcité » ont d’étroitement imbriqué avec un pays de culture chrétienne, qui se trouve confronté à une minorité musulmane.
Le poids relatif des différents problèmes jugés « importants » varie considérablement selon les cultures.
Présenter l’histoire des sciences comme l’histoire de la découverte de la rationalité moderne est donc exagéré.
Nous cherchons trop souvent dans le passé des « précurseurs » dont l’identité est largement fonction de l’idée que nous nous faisons de nous-mêmes.
Elle passe sous silence les autres rationalités, qui sont autant de possibles qui, sans être irrationnels, ne sont pas modernes non plus.
La particularité centrale de la rationalité moderne est de porter un très fort accent sur l’une des modalités, parmi d’autres, du lien social : l’échange et la division du travail.
Si la référence à Descartes est pertinente ici, c’est moins pour la phrase fameuse (« se rendre comme maître et possesseurs de la nature ») que son ontologie, qui ne comprend que deux types d’entités : les choses qui pensent (res cogitans − nous) et la chose étendue (res extensa – le reste), une ontologie qui correspond parfaitement à une société fondée sur les ressources minérales et sur la science mécanique. Dans cette perspective, le vivant n’est pas « cartésien », comme l’a relevé Luc Ferry.[8]− Luc Ferry, Le nouvel ordre écologique, Gallimard, 1992. /
Notre société a vu le recours aux ressources minérales comme un moyen pour s’affranchir de la dépendance aux écosystèmes (rythme des saisons, etc.).
Inutile de demander à une société « primitive » si les microbes existent, ceux-ci ne sont pas visibles à l’œil nu, il faut un microscope.
Une rationalité n’est pas simplement quelque chose à quoi on fait appel de temps en temps, ou une spécialité de professionnels : c’est l’élément même du penser.
Que la rationalité occidentale repose sur l’échange et la division du travail conduit par exemple à voir dans les outils géants la pointe avancée du savoir.
L’accélérateur de particules du CERN (Organisation européenne pour la recherche nucléaire) est peut-être l’un des exemples les plus éloquents.
Dans l’absolu, toute science peut s’intéresser à tout, en réalité le poids relatif des différents problèmes jugés « importants » varie considérablement selon les cultures.
Toute science est en outre conditionné par ses outils. Inutile de demander à une société « primitive » si les microbes existent, ceux-ci ne sont pas visibles à l’œil nu, il faut un microscope.
LA CRITIQUE DES SCIENCES MODERNES
Les réalisations de la science moderne sont sans doute grandioses : infiniment grand, infiniment petit, etc. Les partisans décidés de la rationalité occidentale ne voient aucun obstacle dont elle ne pourrait triompher, tôt ou tard.
Le changement climatique ? La géo-ingénierie. La Terre détruite ? L’exode spatial dans une fusée. La mort ? Le téléchargement des esprits d’un corps dans un autre.
D’autres pointent ses limites. La maîtrise du vivant via la génétique ? Bien peu de résultats décisifs en trente ans de recherches. L’augmentation illimitée de la consommation d’énergie ? Pas de source propre, gratuite et illimitée qui soit en vue.
La rationalité qui se met en place pour sortir de la méga-machine présente d’évidentes affinités avec les rationalités qui ne sont pas entièrement modernisées.
Ceux qui prennent au sérieux les limites portent leur intérêt vers d’autres questions : les « Low Tech »[9]− NDLR : Voir Philippe Bihouix, L’âge des Low Tech. Vers une civilisation techniquement soutenable, Seuil, 2014. /, comment vivre bien sans croissance, comment se soigner sans les méga-outils qui détruisent la planète, etc.
La rationalité qui se met en place pour sortir de la méga-machine présente d’évidentes affinités avec les rationalités qui ne sont pas entièrement modernisées, telles qu’on peut par exemple les trouver dans les pays en développement.
Les cultures non-modernes ou se situant dans un rapport critique à la modernité sont très diverses, mais elles ont toutes en commun un rapport distancié avec la frénésie de l’échange et de la production qui s’est emparé du reste du monde.
Fabrice Flipo
> Dessin : Nicolas Karel
References
↑1 | − Marcel Gauchet, Le désenchantement du monde, Gallimard, 1985. / |
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↑2 | − Louis Dumont, Homo Aequalis – Essais sur l’individualisme, TEL-Gallimard, 1985 (Ed. Orig. 1977) ; Homo Aequalis II, Gallimard, 1978. / |
↑3 | − Marx soutient que le rapport industriel à la nature est le rapport « générique » (ou : universel) de l’homme à la nature. Karl Marx, L’idéologie allemande, Éditions Sociales, 1982, (Ed. Orig. 1846). / |
↑4 | − Alfred North Whitehead est un épistémologue anglais, auteur notamment avec Bertrand Russell des Principa Mathematica (1913). Il est aussi l’auteur de Processus et réalité, un important ouvrage d’épistémologie (1929). / |
↑5 | − Sandra Harding, « La science moderne est-elle une ethnoscience ? », Roland Waast (Dir.), Les sciences au Sud – États des lieux, Orstom, 1996. / |
↑6 | − Karl Popper, Conjectures et réfutations, Payot, 1985 (Ed. Orig. 1963) ; La connaissance objective, Complexe, 1978 (Ed. Orig. 1972). / |
↑7 | − Palayanoor Sivaswamy Ramakrishnan, Ecology and sustainable development, National Book Trust, 2011, 2nd Édition, 2008. / |
↑8 | − Luc Ferry, Le nouvel ordre écologique, Gallimard, 1992. / |
↑9 | − NDLR : Voir Philippe Bihouix, L’âge des Low Tech. Vers une civilisation techniquement soutenable, Seuil, 2014. / |
28 octobre 2017 à 14 h 48 min
Sans faire d’autant de, donnez m’en la définition de ces vocables qui s’en font de maillons de tout cet enchaînement de mots
“science(s)”
et ‘”laïcité”
……….pourquoi, parce que m’en tenant là de sciences d’existences d’humanique de lois des chaines, des amarres à nous en faire en bref d’énoncés qu’à s’en être à faire que de lois des sacs qui de pareil des deux de qu’elles amarres à s’en faires , voyez ces deux maillons de quelles productions à s’en faire là d’alliages à nous en être de ceux d’alliage de mots d’efficiences de Colos 3:17-25 à s’en faire là ou d’hommes comme des 18-19èmes siècles concernant ce Liberté-Egalité-Fraternité qui de cela nous en fait d’universalité qu’à nous en produire de cela d’avions de zéro à nous nous les enredre d’aéronautique universelle, d’humanique universelle de binarité de bilan qu’à s’en faire de ce libre ar bi tre à s’en naître d’Univers de Cequiest !
18 novembre 2016 à 21 h 50 min
Merci pour cet article !
Puis-je avoir le texte plus simple SVP ?
19 août 2015 à 8 h 04 min
Bonjour,
je ne dis pas que la rationalité occidentale est à l’abri de toute critique (Ellul est passé par là), mais les exemples que vous donnez pour illustrer les visions de ses “partisans décidés” (ou exégètes fourvoyés?) ressortent plutôt de l’interprétation religieuse d’une minorité, et ça ne suffit pas pour jeter le bébé avec l’eau du bain.
La géo-ingénierie? Projet faustien. L’exode spatial? Rêverie d’adolescent nourri de SF de gare, ou calcul médiatique d’un directeur d’agence spatiale qui doit récolter des fonds pour boucler son budget. Quant au dernier exemple, transhumaniste, on y reconnaîtra sans difficulté un exorcisme de l’angoisse de mort.
Où est la rationalité, occidentale ou non, dans tout ça? (oui, bon, la rationalité avaricieuse du directeur d’agence spatiale…)
28 mai 2015 à 11 h 20 min
J’avoue que je ne comprend pas non plus. La capacité première d’un scientifique est de constamment se réévaluer en fonction de l’évolution des connaissances, c’est ça qui est universel et éternel. Tout scientifique digne de ce nom serait le premier à condamner les erreurs des anthropologues d’antan ou à admettre que l’altitude des montagnes varie avec les années. L’écologue cité est d’ailleurs un scientifique.
Cet article se complait dans les généralisations (“toute personne”, “toute science”, “pas de source propre et illimité d’énergie en vue – et le solaire ?) et les exagérations comme la géo-ingénierie en tant que solution au changement climatique. Le dernier rapport de l’IPCC mentionne effectivement de telles solutions, mais il mentionne aussi que diffuser des particules réflectives dans l’atmosphère ou répandre du fer dans les océans ne semble pas être des solutions réelles et définitives à ce problème. La plupart des scientifiques ne supportent pas de telles solutions extrêmement controversées. Et quels scientifiques proposent d’envoyer les gens sur d’autres planètes ou de les tuer plutôt que d’adresser le problème sur Terre ? Des auteurs de science-fiction ou des philosophes ou des politiciens peut-être, ou quelques scientifiques abrutis (ça existe), mais absolument pas le consensus de la communauté scientifique sur le sujet. Prétendre que c’est ça la science montre une méconnaissance totale de la connaissance scientifique.
La plupart des scientifiques de ma connaissance condamnent aussi les “méga-outils qui détruisent la planète” et la “méga-machine” (quel choix de mots “objectifs” pour un article sur la science), et beaucoup encouragent un certain niveau de low-tech et de décroissance, prétendre ou impliquer que la science serait à l’opposé de ces solutions ou qu’elle a généré la “frénésie de l’échange et de la production” est une contre-vérité, et n’apporte vraiment rien au débat. Il existe une immense différence entre la science et son universalité, et l’utilisation qu’en font essentiellement les politiciens, industriels et financiers. L’exemple du génie génétique, une nouvelle technologie neutre avec beaucoup de “résultats décisifs” et encore plus d’avenir en la matière, et de la manière dont Monsanto s’en sert pour augmenter ses bénéfices en vendant du Roundup et en permettant aux agriculteurs d’accroître leurs propres profits en est une flagrante illustration.
Bref, c’est dommage de commencer par “ce récit est trop simpliste” pour finir dans des généralités, des faits non avérés et apparemment, une opinion binaire blanc et noir sur les scientifiques. Je dis “apparemment”, car je vois aucune conclusion ou résumé de cet article, difficile d’en tirer les enseignements.
L’illustration de Karel est tout à fait exécrable et une insulte aux scientifiques ainsi représentés, mais je suppose que c’est le choix de la rédaction et non celui de l’auteur.
22 avril 2015 à 16 h 59 min
C’est avec joie que je lis chacun de vos articles.
16 avril 2015 à 16 h 27 min
Rien compris! C’est pénible aussi la vacuité des name-dropping et la dispersion et confusion des exemples. C’est contre-productif : Je préfèrerais quasiment à contre-cœur la science à votre philosophie.
Que vouliez-vous dire? Que la science n’est pas universelle mais assez étroite et que malgré cela, elle agrandit jour après jour son monde? Que confondre son monde avec l’univers est une erreur écologique?
De quoi est alors fait notre univers s’il n’est pas soutenu par les mêmes lois que le monde de la science?
20 avril 2015 à 10 h 33 min
Envoyez-moi un message et je vous enverrai un texte plus simple que vous relirez et vous me direz si c’est plus clair. Là je n’ai pas la possibilité de répondre sauf à renvoyer à un autre texte.