«Bifurquons ! Désertons !» Revivez la rencontre-débat du 25 avril dernier à Paris
* * *
Sciences Critiques organisait, le 25 avril dernier, une rencontre-débat sur le mouvement de désertion des jeunes ingénieurs, à La Générale, à Paris, dans le cadre des « Mardis informels de La Générale ». Plus de 80 personnes y ont participé.
Dans le contexte actuel de « guerre sociale » ravivée par la réforme des retraites, et alors que la question du travail est de retour avec un mouvement social d’ampleur, les jeunes ingénieurs et ingénieures qui avaient appelé à « bifurquer » en 2022 renouvellent leur appel à la désertion… et à la riposte !
Désireux de « donner des perspectives » et d’« élargir le front de la contestation », tout en « sortant des oppositions stériles », ils souhaitent désormais « construire un mouvement large et transversal de démissionnaires solidaires », pour « installer un nouveau rapport de force ! »
Refuser de parvenir, rompre l’isolement face aux ravages de la civilisation techno-industrielle, rejoindre les luttes sociales et écologistes en cours. Telles sont quelques-unes des pistes que nous proposent ces ingénieurs critiques et que nous vous invitons à discuter ensemble.
> Avec :
– Lola Keraron, ingénieure « agro-déserteuse » (diplômée d’AgroParisTech), membre du collectif « Des Agros qui bifurquent ».
– Lola Keraron, ingénieure « agro-déserteuse » (diplômée d’AgroParisTech), membre du collectif « Des Agros qui bifurquent ».
– Romain Boucher, ingénieur déserteur (diplômé de l’Ecole nationale supérieure des Mines de Saint-Etienne), co-fondateur de l’association « Vous n’êtes pas seuls ».
Animée par Anthony Laurent et Édouard V. Piely (Sciences Critiques)
> Retrouvez ci-dessous l’enregistrement sonore de la rencontre et des échanges avec le public :
19 juin 2023 à 21 h 22 min
On ne parle pas assez Spartakisme tout de même
15 mai 2023 à 15 h 32 min
Les diplomés des grandes écoles qui bifurquent : https://m.youtube.com/watch?v=L1N3WXZ_1LM
Ils ne veulent pas d’une société égalitaire, ils veulent juste devenir calife à la place du calife.