Connu pour ses recherches critiques sur les Organismes génétiquement modifiés (OGM) et les pesticides, Gilles-Eric Séralini, co-signe, avec le chef cuisinier Jérôme Douzelet, Plaisirs cuisinés ou poisons cachés. L’occasion pour le professeur de biologie de l’Université de Caen de revenir sur son engagement scientifique, et notamment sur son étude décriée du maïs OGM NK603 de Monsanto.
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Sciences Critiques – Comment est née votre collaboration avec Jérôme Douzelet ?
Gilles-Eric Séralini – D’abord d’une amitié comme il y en a peu, avec une vision complémentaire de la vie. Pour moi – pas pour lui –, Jérôme Douzelet est un grand chef remarquable dans son travail sur les arômes, les saveurs et les textures harmonisées, et sur ses réseaux d’approvisionnements de qualité. Il est surtout conscient des raisons de préserver la nature et de renaturer les aliments bien plus que d’autres, sans Organismes génétiquement modifiés (OGM), ni pesticides.
Les polluants VENANT DU pétrole sont fort malhonnêtement évalués par une mafia.
Après une discussion avec Actes Sud, notre éditeur, nous avons mis en valeur l’idée que les arômes naturels détoxifiants des bons produits, valorisés par une cuisine naturelle et biologique, pouvaient être perturbés tant dans les plantes que sur nos papilles, ou au niveau de notre santé, à cause de polluants venant du pétrole comme des pesticides et des plastifiants. Or, ceux-ci sont fort malhonnêtement évalués par une mafia que nous avons décortiquée dans ce livre et grâce à notre action au Criigen [le Comité de recherche et d’information indépendantes sur le génie génétique, NDLR], dont le chef est un des administrateurs et moi président du conseil scientifique. Ma position de chercheur dans le domaine des effets chroniques des polluants sur la santé et d’expert du gouvernement pendant neuf ans, ayant à présent toute liberté de parole, a été déterminante.
Pourquoi s’associer à un chef ? Et sous la forme d’un échange autour d’un repas ?
C’était l’échange le plus vivant possible et qui permettait de donner des exemples concrets, du bon comme du pire. Le chef est celui qui transforme nos aliments pour l’acte le plus intime qui soit, comme le dit mon co-auteur : préparer leur intégration à notre corps pour en faire notre chair demain.
CE SONT Les perversités industrielles QUI ont permis d’autoriser Les résidus de pétrole dans l’alimentation.
Cet échange nous a permis une expérience originale depuis. Avec de grands noms du vin comme Anne-Claude Leflaive (Puligny-Montrachet), aujourd’hui décédée et à qui nous rendons hommage, ou de la cuisine, avec Marc Veyrat ou Régis Marcon (Bocuse d’Or qui a un temps accueilli et inspiré Jérôme Douzelet), nous avons goûté, à l’aveugle, vins bio et non bio – même terroir, même cépage, même année –, et préalablement dosés pour 200 pesticides. Nous n’avons rien trouvé dans le vin bio, et avons fait fleurer, et goûter, s’ils le voulaient, les pesticides aux grands noms, aux mêmes doses. Ils les ont reconnus ! Voilà la première étape cruciale d’une prise de conscience du métier. Ils n’avaient pas ces références toxiques dans leur piano de mémoires d’odeurs !
Le livre est sorti dans la collection « Domaine des possibles », fruit d’une collaboration entre les éditions Actes Sud et le Mouvement Colibris, initié par Pierre Rabhi. Celui qui se définit lui-même comme paysan-philosophe, commence régulièrement ses conférences par cette phrase : « Au moment de passer à table, on se souhaite généralement “Bon appétit”. Aujourd’hui, on devrait plutôt se souhaiter “Bonne chance”… » Faites-vous le même constat ?
Hélas oui, concrètement, en expliquant les perversités industrielles qui ont permis d’autoriser les résidus de pétrole dans l’alimentation. Et nous donnons des solutions : comment détoxifier la société en faisant la transparence sur les évaluations réglementaires massivement frauduleuses de ces produits, et comment détoxifier le corps avec la joie-plaisir et le bon fonctionnement organique, avec une nourriture saine, riche en arômes naturels. Nous avons été de la fourche à la fourchette lever les dérives et proposer des solutions meilleures, en décrivant notamment les plats succulents de Jérôme Douzelet, du Mas de Rivet, à Barjac (Gard).
Lorsqu’on lit votre livre, on se sent cerné de toutes parts par les OGM, les pesticides, les produits chimiques… Il est quasiment impossible d’y échapper dans notre société.
Il faut être pragmatique. Dans un premier temps, nous n’y échappons pas. La montée des maladies chroniques, entre autres provoquées par les pesticides, est une réalité dans chaque famille : cancers, maladies hormonales, nerveuses, immunitaires, de la reproduction, malformations… Et l’ensemble des OGM agricoles consiste à faire des plantes qui tolèrent ou fabriquent des pesticides, donc en contiennent plus. Mais la bonne nouvelle est que ce sera de plus en plus possible dans le futur de les éviter, puisque l’on sait comment et que ce système trop permissif n’a ni viabilité économique, ni sanitaire, ni environnementale, ni de plaisir.
Votre étude « in vivo », qui a mis en évidence la toxicité de l’herbicide Roundup et du maïs OGM NK603, tous deux produits par Monsanto, a fait couler beaucoup d’encre, et suscité de très vives réactions de la part d’une bonne partie du monde scientifique. On vous a même parfois accusé d’aller à l’encontre de la déontologie scientifique. Que vous a-t-on reproché exactement ?
Nous en parlons longuement dans le livre. D’abord, les signataires critiques sont une infime minorité de quelques dizaines de personnes dans la communauté scientifique. Mais leur noyau est bien organisé médiatiquement par les industriels.
Des arguments inventés en 24 heures par un lobby momentanément ressuscité, voilà de quoi il s’agissait.
Ce sont souvent les « experts » qui ont validé l’autorisation des produits au niveau international, dans les agences sanitaires. J’en connaissais beaucoup pour s’être violemment opposés à ce type de test, ayant moi-même travaillé neuf années dans des commissions officielles gouvernementales. Des arguments inventés en 24 heures par un lobby momentanément ressuscité, voilà de quoi il s’agissait. Lobby contre lequel d’ailleurs nous avions gagné en procès de diffamation, que nous lui avons fait dès 2011. Aujourd’hui, des enquêtes ont prouvé leur malhonnêteté. Nous en parlons.
Mais ces arguments ont été repris par d’autres qui souvent n’ont pas lu attentivement et ont fait masse. Nous avons répondu à toutes les critiques et republié ailleurs. La principale était que nous ne pouvions pas conclure sur le cancer. Malheureusement pour l’ancien éditeur en chef de la revue, infiltrée juste après notre publication par un sbire de Monsanto en la personne de Richard Goodman, un de leurs experts toxicologues, nous n’avions pas écrit le mot cancer dans l’article scientifique. Avait-il même lu notre recherche publiée ? En réalité, nous avions des tumeurs mammaires si énormes que les rats mourraient d’hémorragies internes et elles appuyaient sur des organes vitaux, avant même de se transformer en cancers.
Une autre critique affirmait que ce n’était pas les bons rats, qui auraient été naturellement sensibles aux tumeurs, donc qu’il n’y aurait pas eu assez de rats pour démontrer statistiquement les pathologies. Nous n’avions pas du tout constaté cela avec nos témoins.
Une honte scientifique, une mascarade qui nous concerne tous.
Nous venons de publier une nouvelle recherche dans un grand journal scientifique, déjà lui aussi très attaqué par les lobbys pour nous avoir publiés. Nous avons parlé en primeur de ces résultats dans le livre. Ils démontrent que la nourriture des rats témoins des industriels est très contaminée par toutes sortes de polluants qui leurs donnent un tel taux de pathologies que les industriels concluent toujours à des effets similaires aux rats traités par leurs produits ! Donc circulez, il n’y a rien à voir. C’est une honte scientifique, une mascarade qui nous concerne tous, et autorise des taux élevés de polluants dans l’alimentation !
On vous a aussi reproché un calendrier de la publication iconoclaste, les résultats de l’étude étant sortis dans la presse grand public avant même une publication dans la littérature scientifique. Pourquoi ce choix ? Vous saviez que cela vous serait reproché ?
Mais tout est sorti le même jour, le 19 septembre 2012 ! Il n’y a eu aucune fuite avant. Il faut comprendre que notre choix de ne pas montrer la publication avant sa sortie permettait d’éviter les pressions incomparables que Monsanto a perpétré ensuite sur la revue ! Ils auraient pu arrêter la publication le jour même avec leurs avocats qui empêchent de faire de la recherche sur leurs semences sans leur aval ! Par ailleurs, beaucoup de journalistes nous ont dit leur frustration de ne pas avoir d’exclusivité. Parfois, ils y attachaient même plus d’importance qu’aux résultats et aux conséquences sur la santé publique.
La revue scientifique Food and Chemical Toxicology publie votre article, mais fait machine arrière, et finalement le retire. Vous dénoncez le résultat du lobbying de Monsanto et le conflit d’intérêt de la revue. Comment expliquez-vous le pouvoir du lobby de l’industrie chimique sur le monde scientifique ?
Nous avons republiée cette étude ailleurs, en source ouverte dans Environmental Sciences Europe. Ce lobbying est une longue histoire. Il est dû au désinvestissement progressif des crédits de recherche publics par les ministères au profit des investissements des industriels.
On a d’abord essayé de m’acheter PUIS ON M’A Traîné dans la boue.
Il n’y a plus de recherche contradictoire ou critique sur les produits commercialisés, de grande ampleur, car il n’y a pas de crédits. Nous avons pu le faire grâce à des circonstances exceptionnelles organisées par le Criigen, via un financement par la population, les Organisations non-gouvernementales (ONG), les fondations et les entreprises voulant travailler sur la qualité chimique des aliments et sur la réduction des pollutions.
Trois ans après l’affaire, quel regard portez-vous sur le monde scientifique et vos collègues ?
Il y a un besoin crucial de transparence sur les tests soi-disant de sécurité sanitaire réalisés pour commercialiser les produits industriels, encore trop illégalement confidentiels. La vraie communauté scientifique, très nombreuse, commence à le comprendre et nous soutient, et le publie. La minorité de lobbyistes a pour mot d’ordre de répondre qu’elle représente la communauté scientifique, mais personne n’est plus dupe. Une révolution est en route.
Dans le livre, vous parlez du chercheur ukrainien Youri Bandajewski, qui a travaillé sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl, et des intimidations qu’il a subies. Vous dites : « Les chercheurs de l’ouest subissent aussi des pressions psychologiques ou matérielles […] et je sais de quoi je parle. » Avez-vous été menacé suite à la publication de votre étude ?
Bien sûr, et à de nombreuses reprises, et de diverses manières. On a d’abord essayé de m’acheter et l’on m’a ensuite traîné dans la boue parce que je n’ai pas plié. Leurs agences de communications virales et des personnes nommées dans le livre sont perfides à ce niveau. Je n’en parlerai pas plus. De nouveaux procès en diffamations que nous avons menés arrivent au cours de ce mois de septembre. Nous verrons les résultats.
Votre étude a eu le mérite de montrer la nécessité de réaliser des tests sur le long terme pour l’évaluation des OGM. Quatre projets ont été lancés fin 2014 dans ce sens sous l’égide de l’Union Européenne. C’est une bonne chose selon vous ?
L’intention est excellente. Nous l’avions demandé depuis longtemps. La science se construit par controverses et expériences successives réalisées par différents chercheurs. Nous avons cependant démissionné du protocole de suivi de ces expériences avec pertes et fracas – et des ONG nous ont suivis – parce que les autorités n’ont rien trouvé de mieux qu’inviter Monsanto à la table des réflexions…
Les premiers coupables sont les experts qui n’ont pas d’exigences sur les tests sanitaires.
Or, Monsanto a revendiqué immédiatement de revoir à la baisse les mesures expérimentales au cours de l’expérience. Et l’Europe a pris un autre OGM en cible, non tolérant au Roundup, alors que nous avions montré que des effets toxiques venaient de cette propriété, qui favorise l’accumulation des résidus de pesticides. Le chemin sera long, hélas, pour aller vers la préservation de la santé de nos enfants.
Le récent classement par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) du glyphosate, le principe actif déclaré du Roundup, comme « cancérogène probable », est-il une première victoire selon vous ?
Oui. Et nos travaux ont servi en partie à aboutir à ce résultat. Cependant, on se trompe de produit. Nous avons démontré que le glyphosate est un des composés les moins toxiques du Roundup, et que la vraie toxicité se cache dans les détergents classés inertes et confidentiels par l’industrie. Nous l’avons publié scientifiquement et explicité la manigance malhonnête dans notre ouvrage.
Pour éviter toutes les controverses, et offrir la transparence la plus totale, vous prônez la science ouverte, accessible à tous via Internet. Cela peut-il suffire selon vous ? Les citoyens sont-ils compétents pour évaluer les débats scientifiques ?
Nous demandons à voir toutes les analyses de sang pré-requises chez les animaux pour mettre un produit sur le marché et évaluer ses risques sanitaires.
Les agriculteurs industriels ne parviennent plus à nous nourrir sainement mais à nous rendre malades.
Tous les vétérinaires, les médecins, les chercheurs et toutes les personnes intéressées, ou qu’elles soient, pourront facilement mesurer l’ampleur des lacunes, et notamment les effets classés « non importants » par les agences : 40 % d’augmentation de graisses dans le sang, 10 % du taux de sucre en plus, atteintes aux reins et au foie lors de la consommation régulière du maïs MON863, comme nous l’avons publié dès 2007, par exemple, après un procès en appel où Monsanto avait attaqué l’Allemagne pour nous avoir donné 40 analyses de sang de rats ayant mangé leur OGM… On devra bientôt changer de monde. Il est scandaleux que tout ceci soit classé confidentiel et secrets d’entreprises depuis la Seconde Guerre mondiale, et qu’il faille aller jusqu’au tribunal pour l’obtenir.
Dans votre ouvrage, vous ne parlez pas seulement des OGM, mais aussi des pesticides et, plus largement, des résidus chimiques qu’on trouve partout dans notre alimentation et notre environnement. Vous évoquez notamment les fameux « effets cocktails », qui ne sont que très peu étudiés. Représentent-ils la partie submergée de l’iceberg des maladies environnementales ?
Absolument. Pour les pesticides, comme je l’ai souligné précédemment, le premier « effet cocktail » vient des mélanges mis au point par les industriels : mélanges de détergents, des distillats de pétrole probablement brûlés avec des graisses animales, classés secrets, mais commercialisés avec le principe actif déclaré qui n’est pas le plus toxique. Ce mélange est plusieurs centaines de fois plus toxique que des cocktails de substances déclarées et recherchées dans l’environnement par les pouvoirs publics, comme le glyphosate et l’atrazine. Bien souvent, les défenseurs de l’environnement et les gouvernants crédules parlent seulement de la substance déclarée des industriels. Mais c’est déjà trop leur faire confiance. Je tiens à souligner que j’évoque surtout des industriels de l’agro-chimie qui fabriquent des OGM, des pesticides, des produits chimiques et parfois des médicaments. Pas les industriels en général.
Vous dénoncez aussi les dérives de l’agro-alimentaire. Il est nécessaire de changer de système, de paradigme, dites-vous. Mais pour tendre vers quoi ?
D’abord, vers des aliments estimés en coût réel. Sans subventions réelles – indirectes ou déguisées –, une fraise ou une pomme, importées ou non, contenant 30 à 50 pesticides, ou du soja OGM au Roundup venant du continent américain, reviendrait au client des dizaines ou des centaines de fois plus cher. Du coup, cela ne serait pas rentable, et des méthodes peu chères comme l’agriculture biologique et la distribution en réseaux locaux plus directs se développeraient.
Sans subventions, une fraise ou une pomme contenant 30 à 50 pesticides reviendrait au client des dizaines ou des centaines de fois plus cher.
Au final, aujourd’hui, c’est toujours la population qui paye par des prélèvements énormes sur ses impôts. Il n’y a pas d’OGM en commerce équitable et bio. Le coût du démembrement pour faire des champs immenses comme des déserts, le coût des machines, du pétrole pour fabriquer et épandre les pesticides, de la pollution de l’environnement, du traitement des eaux, du traitement post-récolte avec des produits coûteux, des conservateurs, additifs et arômes de synthèse, des transports, des stockages en supermarchés ou sous plastique en quantités incroyables, des publicités, des éclairages, des pollutions, des effets sanitaires associés à réparer, des maladies chroniques onéreuses pour la société, etc. Tout cela n’est pas amorti par le prix de vente artificiel actuel, qui tient grâce à notre argent public sans notre permission.
Pourtant, malgré le développement de l’agriculture biologique, la nouvelle réforme de la Politique Agricole Commune (PAC) ne prend que peu en compte les petits paysans. Xavier Beulin, le président de la Fédération Nationale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FNSEA), défenseur des OGM, considère même que « celui qui a deux hectares, trois chèvres et deux moutons n’est pas agriculteur… » Le chemin semble encore long.
Évidemment. C’est bien ce que je soulignais. Les agriculteurs industriels ne parviennent plus à nous nourrir sainement mais à nous rendre malades, et ce à cause d’un système d’autorisations de produits toxiques laxiste et malhonnête dont ils ne sont pas responsables mais victimes. Et aucun ne vit de la vraie valeur de ces produits, mais d’aides et de subventions qui proviennent de nos impôts. Nous sommes donc complètement en droit d’exiger mieux pour les aider et aider leur santé et la nôtre. L’externalisation des coûts véritables doit parvenir à son terme.
Finalement, chacun d’entre nous a-t-il une part de responsabilité ? Le bien et le sain-manger, c’est une question d’éducation ?
Oui. Mais c’est trop facile de ne dire que cela. Les premiers coupables sont les experts qui n’ont pas d’exigences sur les tests sanitaires des produits pour des raisons qui leur appartiennent, et qui acceptent de travailler sur des analyses confidentielles de sang d’animaux ayant reçu ou mangé des produits à commercialiser. Ces pratiques doivent devenir caduques.
Nous sommes complètement en droit d’exiger mieux.
Par exemple, il est scandaleux que les tests d’animaux nourris avec des OGM et analysés pour leur sang ne durent que trois mois, ou qu’avec le Roundup – et non le glyphosate seul – nous n’ayons pas d’analyses réglementaires de sang avant la mise sur le marché d’une nouvelle formulation, ou que les nanoparticules de dioxyde de titane préconisées par un grand pâtissier pour blanchir ses macarons ne soient pas testées sur des animaux à long terme, ni même parfois déclarées, avant leur mise sur le marché.
Sur quoi portent vos recherches aujourd’hui ?
Elles portent toujours sur la compréhension des effets à long terme et bio-accumulés des polluants de l’alimentation sur les maladies chroniques. Nous constituons, à l’Université de Caen, l’équipe qui a le plus publié au monde concernant les effets des OGM et de leurs pesticides associés sur la santé humaine et celle des mammifères, et ce dans des revues scientifiques de niveau international et à comité de lecture par des spécialistes.
Propos recueillis par Gautier Demouveaux, journaliste / Sciences Critiques.
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7 avril 2016 à 21 h 37 min
Ce site suscite l’interêt, des articles, comme celui de Levy leblond et d’autres sont pertinents et interrogent la pratique scientifique, mais donner une tribune à un mystificateur comme Seralini le décrédibilise complétement…c’est dommage. Journalistes, savez vous faire une enquête?
6 octobre 2016 à 13 h 26 min
Vous, apparemment, vous ne savez pas lire …
24 septembre 2015 à 10 h 22 min
Lecture très intéressante, merci beaucoup et bravo à vous pour votre travail ! Encouragements pour la suite/…
18 septembre 2015 à 22 h 39 min
Amen et grand merci …
18 septembre 2015 à 18 h 08 min
Merci pour votre travail