« La science est une chose trop importante pour être laissée entre les mains des seuls savants. » (Carl E. Sagan)

Covid-19 : place aux citoyens éclairés !

Covid-19 : place aux citoyens éclairés !

C’est désormais prouvé, les scientifiques détenteurs d’un savoir ne sont pas compétents pour décider des politiques publiques en situation de crise. Mais les politiques détenteurs du pouvoir ne le sont pas davantage. Seuls les citoyens peuvent devenir compétents et légitimes puisqu’il s’agit de leur vie, mais à condition qu’ils s’arment de tous les acquis des premiers. L’objectif des mesures que nous proposons est de restaurer la confiance indispensable entre la population, les sachants et les gouvernants en instaurant une véritable démocratie sanitaire.

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> Jacques Testart, biologiste, pionnier de la fécondation in vitro, directeur de recherche honoraire à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), président d’honneur de la Fondation Sciences Citoyennes (FSC). / Crédit G. Libot.

A

U SIÈCLE PASSE les hypocondriaques, encore plutôt rares, se nourrissaient du Larousse Médical pour établir un auto-diagnostic ou vérifier la prescription du médecin.

Le progrès a proposé des sites spécialisés permanents mais aussi des espaces de défoulement pour prétendus savants, où beaucoup de nos contemporains s’épuisent à rechercher des réponses à des questions légitimes, Covid-19 oblige[1]NDLR : Pour découvrir notre dossier « Spécial Covid-19 » cliquez ici. .

Nous convenons que « chacun a le droit de savoir » mais cette crise révèle qu’il s’agit d’un vœu pieux tant que les experts savent si peu et qu’une politique sanitaire absurde a secrété méfiance et complotisme[2]NDLR : Lire la tribune libre de Joël Decarsin, De la fabrique du consentement à celle du soupçon, 20 janvier 2021 .

Au mieux le péquin inquiet pourra ramasser quelques notions consensuelles. Au pire il pourra se saouler de théories sans réel fondement mais qui font quasi autorité grâce à leur partage intensif sur le Net tandis qu’un autre péquin inquiet sera convaincu d’une thèse inverse propagée par un autre « expert », la « désinformation virale » étant prévue par une spécialiste comme « le risque pandémique majeur » un an avant l’irruption du Covid-19[3]– Heidi J. Larson, « The Biggest Pandemic Risk ? Viral misinformation », Nature, 16 octobre 2018. .

Caricature : ce sont les médias eux-mêmes qui s’étonnent du large refus d’un vaccin dont ils ont rabâché les risques à longueur d’antenne…

 

La seule chance de voir clair dans ce fatras d’« informations » est de s’y consacrer à plein temps ou presque et de façon collégiale pour mieux distinguer l’important de l’anecdotique, le bien fondé de l’impression.

 

Il est tant de discours à démonter que les efforts individuels pour savoir ne sont plus récompensés par la vérité et peuvent même cultiver l’erreur. Peut-être qu’un citoyen conscient d’être mal informé demeure plus perspicace qu’un autre satisfait de s’être fait une religion ?

Allons au but : la seule chance de voir clair dans ce fatras d’« informations » est de s’y consacrer à plein temps, ou presque, et de façon collégiale pour mieux distinguer l’important de l’anecdotique, le bien fondé de l’impression.

C’est pourquoi je pense qu’en ces temps d’angoisse pandémique, les citoyens ne peuvent être éclairés que par certains d’entre eux qui, par goût ou par civisme, acceptent de se coltiner le boulot d’analyse critique que nul ne peut assumer seul. Et c’est pour être certain de ne pas promotionner un groupe de pression que nos missionnés doivent être issus d’un tirage au sort.

 

 

 

 

Quand notre « épidémiologiste en chef » a créé un « Collectif citoyen sur la campagne de vaccination contre le Covid-19 », vraisemblablement sous la pression du comité scientifique qui demandait un « comité de liaison avec la société », j’avais immédiatement condamné cette instance pourtant tirée au sort[4]– Lire la tribune publiée par l’association Sciences Citoyennes sur le blog de Médiapart, 14 janvier 2021. .

C’est que chat échaudé craint l’eau froide et que, outre le mépris témoigné par Emmanuel Macron pour les résultats d’une autre instance créée par lui − la Convention citoyenne sur le climat −, la mission et le fonctionnement de ce collectif citoyen n’étaient pas très clairs et limités à la seule stratégie vaccinale.

De fait, ce collectif vient de rendre un rapport[5]– Rapport à découvrir sur le site du Conseil économique, social et environnemental (CESE), 16 avril 2021. , où il démontre sa soumission au pouvoir par le but qu’il s’assigne − « Permettre aux citoyens de mieux comprendre et d’adhérer aux décisions prises par le gouvernement » − comme par son énumération des « acteurs clés de la mise en œuvre » − gouvernement, scientifiques, professionnels de santé, médias, etc. Où ne manque que la population.

 

Le pouvoir devrait se méfier de sa propension nouvelle à enterrer les oppositions par la création d’instances issues du sort plutôt que de l’élection car l’intelligence collective est surprenante et peut vite le menacer.

 

Pourtant, le pouvoir devrait se méfier de sa propension nouvelle à enterrer les oppositions par la création d’instances issues du sort plutôt que de l’élection, car l’intelligence collective est surprenante et peut vite le menacer : comme la Convention Climat, qui a émis des propositions largement appréciées malgré son encadrement intensif.

Ce collectif vaccination a produit un rapport qui n’est pas sans intérêt, même si la servilité à l’égard de ses formateurs officiels apparaît : « Il faut se tourner vers des experts, tels le Professeur Alain Fischer par exemple. Un des effets escomptés est qu’avec cette ou ces personnes identifiées, ça évite de polluer l’esprit des gens, avec plein de positions diverses sur un sujet. » Sûr qu’avec une seule parole il n’y a pas cacophonie !

Comme pour se poser en alternative au collectif sur la vaccination, la Conférence nationale de santé, instance consultative qui réunit depuis 25 ans les « représentants des parties prenantes du système de santé », critique « une stratégie vaccinale qui devient l’alpha et l’oméga de la lutte contre la pandémie »[6]– Lire le deuxième avis de la Conférence Nationale de santé sur la « Stratégie vaccinale et réduction des inégalités de santé », 17 mars 2021. .

 

 

 

 

Il faut bien sûr que la gestion de crise implique le Parlement, actuellement écrasé par l’exécutif et comme sidéré par la confusion qui règne, y compris dans les arguments des scientifiques supposés éclairer les politiques. Mais, et au bénéfice vraisemblable du Parlement lui-même, l’implication des citoyens est essentielle.

Cela commencerait par la constitution d’un collectif tiré au sort mais, pour éviter que ce groupe ne s’abreuve qu’à la source politiquement correcte des deux comités de spécialistes nommés par le pouvoir, il faut un pilotage indépendant et des pratiques transparentes.

Ainsi, on peut imaginer que deux déontologues[7]– Par exemple, l’un pourrait être nommé par la Commission nationale du débat public (CNDP) et l’autre par le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE). accompagnent le collectif, en conseillant une information hiérarchisée et variée après l’initiation du groupe aux notions essentielles et objectives de virologie, d’épidémiologie et de validation scientifique.

 

La vie biologique se trouve sacralisée comme si le but de chacun devait seulement être de différer sa mort.

 

Le collectif citoyen travaillerait alors, avec un accès permanent à tous les experts, sur tout ce qui fait polémique, comme : l’efficacité des mesures barrières et du confinement, le rôle des enfants dans la contagion, les avantages et les risques des divers vaccins et possibles médicaments, [8]NDLR : Lire la tribune libre d’Eliane Mandine, Peut-on breveter le soleil ?, 11 mai 2020. le ciblage de la population traitée, l’immunité de groupe face aux variants, les suites psychologiques et sanitaires du Covid-19, etc.

En quelques semaines, le collectif devrait être capable de tenir un point d’information hebdomadaire, sans tomber dans le paternalisme autoritaire à la mode Castex/Véran. La population trouverait là en continu des éléments solides de savoir − et d’ignorance − qui lui éviteraient les errements numérisés à la recherche de l’impossible « Vérité », surtout si le collectif national de citoyens impulse des collectifs locaux autonomes.

 

 

 

 

Ce socle de connaissances établi dans la confiance − qui pourrait mieux conseiller les citoyens que leurs semblables devenus compétents sans en tirer un intérêt personnel ? − permettrait à chacun de se comporter en personne réellement éclairée, jusqu’à pouvoir critiquer sérieusement[9]NDLR : Lire la tribune libre de Jacques Testart, Pourquoi et comment être « critique de science » ?, 16 février 2015. les stratégies proposées par les instances scientifico-politiques nationales.

Alors, seraient éprouvées des alternatives en s’appuyant sur les réalités locales, en développant des mécanismes et des réseaux de solidarité, en menant des assemblées délibératives dans les écoles, les hôpitaux, les entreprises, les quartiers, associant personnels, syndicats, scientifiques, partis politiques et associations. Des retours d’expériences via le collectif citoyen permettraient de valider certaines pratiques.

 

Seule une population éclairée peut se prendre concrètement en charge en résistant au pouvoir qui infantilise à force de consignes obligatoires.

 

Seule une population éclairée peut se prendre concrètement en charge en résistant au pouvoir, qui infantilise à force de consignes obligatoires, comme aux médias, qui terrorisent à force d’informations ressassées et presque toujours contredites.

C’est alors la soumission qui gagne, avec l’accablement et l’impuissance, puisque la prescription continue de mesures mal justifiées entraîne la docilité générale, d’autant que la vie biologique se trouve sacralisée, comme si le but de chacun devait seulement être de différer sa mort.

Qui gagne à ce jeu dangereux évinçant les citoyens du choix de leurs façons de survivre ?

L’État autoritaire, d’abord, puisqu’il y trouve l’occasion de lois renforçant son pouvoir bien au-delà de la crise. Les Big pharmas ensuite, qui, après avoir désarmé leur secteur de recherche, nous inondent de vaccins brevetés dont ils obtiennent même de ne pas assumer les risques − Pfizer et Moderna, qui ont reçu des milliards pour développer leurs vaccins, escomptent engranger ensemble 44 milliards de dollars en 2021. Puis les entreprises du CAC 40, qui viennent de verser à leurs actionnaires 51 milliards de dividendes juste après avoir été abreuvées des aides de l’État. Et les « GAFAM » américaines, qui ont poursuivi leur business as usual et fait des bénéfices inédits, tout en accélérant la numérisation du monde[10]NDLR : Lire l’article d’Anthony Laurent, La technologisation de la vie : du mythe à la réalité, 1er mars 2018. .

 

 

 

 

Quant aux populations, elles sont éprouvées dans tous les aspects de leur vie, sanitaire, sociale, économique, et de plus en plus soumises au contrôle numérique permanent et généralisé pour un ordre nouveau que confirmeront les pandémies à venir.

Et c’est pour cet avenir que s’impose un autre niveau de sursaut démocratique, puisqu’on sait que les méchants microbes n’apparaissent pas par hasard : ils sont sélectionnés et propagés par de graves atteintes à l’environnement (déforestation, perte de biodiversité…) et les modes de vie contemporains (urbanisation à outrance, hypermobilité, mondialisation…), sans oublier le réchauffement climatique, surtout dans le cas des bactéries qu’on aurait tort d’ignorer.

 

Les scientifiques détenteurs d’un savoir ne sont pas compétents pour décider des politiques publiques en situation de crise.

 

Ici, une véritable convention de citoyens serait nécessaire selon une procédure rigoureuse[11]– Lire à ce sujet ces deux textes : « Quelques critiques à la Convention citoyenne sur le climat », Nature & Progrès, automne 2020, et « La covid, la science et le citoyen », Les … Continue reading afin d’approfondir ces causes et de proposer des mesures préventives − telle la surveillance des milieux et des espèces hôtes de virus − autant que des investissements dans la recherche[12]NDLR : Lire notre « Trois questions à… » Bruno Canard : « Demander un médicament dès le lendemain d’une épidémie n’a aucun sens », 1er septembre 2020. − comme sur les « covids longs » et les médicaments − et dans les capacités hospitalières − personnels et matériels, surtout en réanimation.

C’est désormais prouvé, les scientifiques détenteurs d’un savoir ne sont pas compétents pour décider des politiques publiques en situation de crise. Mais les politiques détenteurs du pouvoir ne le sont pas davantage.

Seuls les citoyens peuvent devenir compétents et légitimes puisqu’il s’agit de leur vie, mais à condition qu’ils s’arment de tous les acquis des premiers.

L’objectif des mesures que nous proposons est de restaurer la confiance indispensable entre la population, les sachants et les gouvernants en instaurant une véritable démocratie sanitaire[13]NDLR : Lire la tribune libre de Hervé Guillemain, Raspail, ou l’apologie de la démocratie médicale, 27 juin 2017. .

Jacques Testart

> Illustration de Une : « Esquisse préparatoire au tableau La Liberté guidant le peuple » d’Eugène Delacroix / Domaine public
 
> Peinture : « Le Malade imaginaire » de Honoré Daumier / Domaine public

 

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References

References
1 NDLR : Pour découvrir notre dossier « Spécial Covid-19 » cliquez ici.
2 NDLR : Lire la tribune libre de Joël Decarsin, De la fabrique du consentement à celle du soupçon, 20 janvier 2021
3 – Heidi J. Larson, « The Biggest Pandemic Risk ? Viral misinformation », Nature, 16 octobre 2018.
4 – Lire la tribune publiée par l’association Sciences Citoyennes sur le blog de Médiapart, 14 janvier 2021.
5 – Rapport à découvrir sur le site du Conseil économique, social et environnemental (CESE), 16 avril 2021.
6 – Lire le deuxième avis de la Conférence Nationale de santé sur la « Stratégie vaccinale et réduction des inégalités de santé », 17 mars 2021.
7 – Par exemple, l’un pourrait être nommé par la Commission nationale du débat public (CNDP) et l’autre par le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE).
8 NDLR : Lire la tribune libre d’Eliane Mandine, Peut-on breveter le soleil ?, 11 mai 2020.
9 NDLR : Lire la tribune libre de Jacques Testart, Pourquoi et comment être « critique de science » ?, 16 février 2015.
10 NDLR : Lire l’article d’Anthony Laurent, La technologisation de la vie : du mythe à la réalité, 1er mars 2018.
11 – Lire à ce sujet ces deux textes : « Quelques critiques à la Convention citoyenne sur le climat », Nature & Progrès, automne 2020, et « La covid, la science et le citoyen », Les Possibles (n°25), automne 2020.
12 NDLR : Lire notre « Trois questions à… » Bruno Canard : « Demander un médicament dès le lendemain d’une épidémie n’a aucun sens », 1er septembre 2020.
13 NDLR : Lire la tribune libre de Hervé Guillemain, Raspail, ou l’apologie de la démocratie médicale, 27 juin 2017.

8 Commentaires

  1. Le tirage au sort est un instrument démocratique très prometteur pour revitaliser nos démocraties électives en perte de vitesse.

    L’idée de le mettre en œuvre pour constituer un organe ad hoc sur des questions de santé publique semble assez pertinente. La démonstration de l’incompétence des scientifiques et des politiques à mener des actions efficaces est ici bien menée.

    Le véritable enjeu, qui n’est pas des moindre, consisterait à savoir si le peuple se fait suffisamment confiance pour confier ces décisions impactantes à quelques uns d’entre eux, choisis par la main invisible du hasard. Saura-t-il se taire lorsque le comité citoyen annoncera une mesure impopulaire ? En fait, accorde-t-il plus de légitimité démocratique au tirage au sort qu’à l’élection ? Notre culture démocratique est-elle suffisante pour accepter cet instrument ?

    Aujourd’hui, les revendications semblent plus se tourner vers la démocratie directe (le RIC) que la démocratie délibérative (tirage au sort) ; bien que ces deux concepts puissent co-exister dans un même système.

    Quelques autres réflexion sur le TAS et la démocratie : https://republique-eclairee.com/

    • Effectivement, il n’y a pas encore de culture solide de la démocratie délibérative d’où la nécessité d’en montrer les avantages. A noter qu’une façon séduisante et efficace de mettre en action les propositions du jury tiré au sort est de les soumettre au référendum. Celui-ci s’en trouverait facilité et valorisé par la profonde préparation préalable du sujet par la convention de citoyens.

  2. En pratique :
    – L’auteur ne dit pas si, selon lui, « certains d’entre eux » seraient surtout des scientifiques.
    – Le tirage au sort se ferait-il sur la base du volontariat ?
    – et se posent encore bien d’autres questions pratiques.

    Plus largement :
    De multiples problématiques se croisent à cet égard, au sujet des rapports entre science et société.

    Me viennent trois questions :
    – Au-delà de l'”information” viser une « Convention Sciences » qui se préoccupera de la maîtrise populaire de « La science par temps d’ultracapitalisme » ?
    – Convient-il d’attendre le bon vouloir des puissants – cf la Convention Climat – pour s’y coller ?
    – Au cas où la chose prend corps : comment des cours de sciences au lycée, et de toute autre matière dans n’importe quel cycle, pourraient-ils favoriser le partage de ces travaux, en temps réel, par des centaines de milliers de jeunes ? (Voir aussi https://desinfo.info/proposition/)

    • Il n’est pas question que des scientifiques fassent partie du panel de citoyens (on les élimine s’ils sont tirés au sort). Le tirage au sort ne porte pas sur des volontaires, le volontariat ne vient qu’après (voir sur mon site les détails de la procédure).

  3. Cher Jacques Testart,
    je ne vous connais guère, sinon par quelques rumeurs passées au sujet de polémiques sur la “mémoire de l’eau” où j’avoue être resté, tout en ayant fait des études scientifiques, totalement incrédule quant à vos positions d’alors, qu’apparemment vous maintenez. A vous lire ici toutefois, après avoir vu votre citation au sujet du dilemme individuel ou collectif propre à la décision de se vacciner contre le Covid-19 (sur le cite criigen.org), je trouve votre position et plus encore vos propositions de la plus haute pertinence. Je me retrouve tout à fait dans le portait que vous dressez des malheureux tâchant d’y voir clair entre scientifiques désaccordés, complotistes avérés et experts stipendiés. Merci de vos propositions dont je souhaite qu’elles rencontrent une large adhésion parmi les experts prêts à informer le public sur leurs découvertes comme sur leurs doutes, et des activistes sociaux désireux de quitter l’arène des combats de coqs.

    • Peut-on encore parler de tirage au sort si, ensuite, on élimine certains, en l’occurrence les quelques “scientifiques” qui auraient pu être tirés au sort ?
      Ne sont-ils pas des “citoyens” à part entière ?
      Où bien ces parias seraient ils si toxiques que la présence de quelques uns dans un groupe suffirait à obérer drastiquement la qualité des travaux en commun…
      NB : j’ai cherché, mal sans doute mais en tout cas sans succès, sur votre site le “détail de la procédure” qui pourrait expliquer voire justifier votre proposition d’exclusion. Dommage, car ici aussi, le diable pourrait bien se nicher dans les détails d’une procédure à priori très séduisante.
      Pourriez-vous nous fournir un lien direct vers l’endroit de votre site pertinent pour la question. Merci !

  4. Bonne idée! Des citoyens, indépendants, sans interêts particuliers, et pour faire l’économie de leur formation on pourrait prendre des scientifiques du service public par exemple…

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