« La science est une chose trop importante pour être laissée entre les mains des seuls savants. » (Carl E. Sagan)

Interdire le transhumanisme ?

Interdire le transhumanisme ?

Le transhumanisme est-il une impérieuse nécessité ? L’être humain est-il à ce point médiocre qu’il faille impérativement l’« augmenter » ? Les « faiblesses » de l’homme sont-elles une erreur de la nature ? Et les citoyens, ont-ils leur mot à dire ? Avec l’ancien député écologiste Noël Mamère et le philosophe et psychanalyste Miguel Benasayag, nous nous penchons dans cette émission sur la place et le rôle du politique, de la législation, de la démocratie et de l’éthique face au transhumanisme, tout en en dessinant les alternatives possibles.

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> Écoutez notre émission de web-radio consacrée à la régulation, voire à l’interdiction du transhumanisme (1h02’32), avec :

Noël Mamère, ancien député des Verts puis d’Europe Ecologie-Les Verts de 1997 à 2017, ancien journaliste, il a été à l’initiative du film de Philippe Borrel, « Un monde sans humains ? » (Arte, 2012)

Miguel Benasayag, philosophe, psychanalyste, chercheur en épistémologie, auteur de Cerveau augmenté, homme diminué (La Découverte, 2016) et de La singularité du vivant (Le Pommier, 2017)

Présentation : Gary Libot / Réalisation : Benjamin de Radio Chez Watt, Gautier Demouveaux et Edouard V. Piely / Génériques : Léa Bussek / Extrait musical : Zippo

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Avec Noël Mamère et Miguel Benasayag, nous revenons sur la tenue, au début de l’année 2018, des Etats généraux de la bioéthique ainsi que sur les rapports − de soumission − qu’entretiennent, plus globalement, les hommes politiques avec la technique en général et les nouvelles technologies en particulier. Le nouveau clivage politique entre bioconservateurs et transhumanistes[1]− Lire la tribune libre de Jean-Michel Besnier, Transhumanistes contre bioconservateurs, 25 février 2016. / − qui tend à remplacer le traditionnel clivage gauche-droite − y est également abordé, tout comme la notion de « singularité du vivant », visant à en combattre la vision réductionniste à l’œuvre dans les laboratoires.

Avec nos deux invités, nous évoquons en outre l’incompatibilité entre les temps politique et législatif et le rythme de l’innovation technologique. La difficulté de débattre démocratiquement des avancées technoscientifiques est également discutée. Sont notamment mis en exergue les risques d’accroissement des inégalités et, plus encore, d’une humanité « à deux vitesses » que fait courir le transhumanisme. Nous présentons enfin des alternatives citoyennes à cette idéologie mortifère. Des alternatives qui nous enjoignent à renouer avec notre humanité et avec la nature.

 

> Écoutez, en intégralité, notre entretien avec Pierre-Jérôme Delage (9’41), maître de conférences en Droit Privé à l’Université de Caen Basse-Normandie, il a coordonné l’ouvrage Science-fiction et science juridique (IRJS Editions, 2013) :
« Le principe de dignité humaine est la valeur à mobiliser face au transhumanisme »

 

> Photos-portraits de Noël Mamère et Miguel Benasayag : Gary Libot / Sciences Critiques

 

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References

References
1 − Lire la tribune libre de Jean-Michel Besnier, Transhumanistes contre bioconservateurs, 25 février 2016. /

Un commentaire

  1. Exister ou fonctionner… là est la question !
    Notre gouvernement existe… mais il fonctionne mal… Are you alive ? Disait la pub… La vraie vie est si simple… qu’on a l’impression que nos cerveaux augmentés sont devenus aveugles… pourtant tout n’est qu’une question de volonté… J’espère pour ma part que l’éveil des consciences ira plus vite que la technologie… Sic transit gloria mundi…!

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